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091.010
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Un chant pour se rassembler, pour faire corps, pour exprimer avec des mots tout simples ce qui fait notre unité, ce qui fait le plaisir d’être réunis, en famille, en amis, en frères et sœurs... La parabole du semeur (Matthieu 13, 1-23 / Marc 4, 1-20 / Luc 8, 4-15) traverse en filigrane des paroles pleines d’espérance puisées dans ce que la nature nous donne à contempler.
Le Laboureur a labouré (T 134)
Texte : Pierre-Michel Gambarelli
Musique : Jean-Pierre Kempf
Le laboureur a labouré,
À profusion il a semé,
Serré dans un même sillon,
Chacun grandit à sa façon.
Et dans un champ multicolore
Dieu un jour nous offre d'éclore
À la rencontre d'aujourd'hui
Préparant un demain fleuri.
1. Toi tu seras un champ de blé
Qui, moissonné chaque matin,
Fera le pain de l'affamé,
La force de crier sa faim.
2. Toi tu seras un bouton d'or
Dans le théâtre du printemps.
La nature plante le décor,
Les comédiens sont des enfants.
3. Toi tu seras un olivier
Pour la colombe fatiguée
De rechercher un coin de paix
Sur une terre divisée.
4. Toi tu seras la haie d'honneur
Quand passeront les inconnus :
"On vous offre ces quelques fleurs,
On vous souhaite la bienvenue."
5. La parabole du semeur,
Des graines qui donnent du fruit,
Reprendra toute sa saveur
Pour un monde qui se construit.
Usages
Commentaire
Le refrain nous rappelle qu’unité ne veut par dire uniformité. Nous sommes appelés par le Christ à former une communauté d’hommes et de femmes et en aucun cas une masse humaine constituée de pions identiques sur un échiquier où tout est déjà mathématiquement joué. La foi chrétienne ne réduit pas la personne à l’individu et la personnalité à l’individualité.
La diversité est le cadeau que Dieu fait à chacun afin qu’il trouve sa place originale au milieu de tous. Dieu aime nos différences et peu importent nos différences. Son visage n’est autre que la mosaïque de la création tout entière.
En s’adressant à une seule personne à la fois et à chacun en même temps, les couplets renforcent cette volonté de considérer toute personne comme un être unique.
« Dans le ventre de ma mère, Dieu se répétait mon nom qu’il a gravé sur les paumes de ses mains… » Isaïe 49, 1 … 16
Si le refrain est au présent parce que nous y proclamons les convictions qui nous rassemblent, les couplets sont au futur car chacun est envoyé par le Père pour porter au monde cette espérance en l’avenir.
Tous les rassemblements, les plus agréables, les plus chaleureux, les plus conviviaux ont une fin et il faut toujours redescendre de la montagne (Matthieu 17, 1-9, Marc 9, 2-9 et Luc 9, 28-36).
« Jésus est venu sur terre pour en être le laboureur, pour rendre la terre fertile en la cultivant avec soin et semer sa parole. » Jean Chrysostome, Œuvres complètes, tomes VII et VIII, homélie 44.
« Autrui se pose en face de moi comme un alter ego dont je dois répondre comme de moi-même, ce qu’énonce bien le commandement biblique de l’amour du prochain. Pour Lévinas, je suis d’autant plus responsable pour autrui que l’autre est un être unique et singulier absolument irremplaçable. C’est le visage de l’autre qui traduit son caractère sacré et qui exige qu’on se sente responsable pour lui. D’après Lévinas, le visage traduit le mystère ontologique de la personne humaine et renvoie par conséquent à l’idée de la Transcendance. » (Jean-Luc Berlet)
Enrichissements
Trois idées à développer
1/ La parabole et le chant, le chant et la parabole
Relire la parabole du semeur à l’aune de ce chant et réciproquement
L’ensemble des participants est divisé en deux groupes.
Le premier groupe insère dans la parabole les paroles du chant.
Le deuxième insère dans le chant les versets de la parabole.
Puis, les deux groupes échangent leurs découvertes.
Le but de l’expérience :
2/ Visage de Dieu, visages d'hommes
Composer, en s’inspirant (ou pas) du modèle ci-dessous, le visage du Christ à partir de multiples visages découpés dans des magazines, des catalogues, et des publicités dont nos boîtes aux lettres dégorgent. Cette affiche (Chrétiens Médias), malgré ses quelques années, conserve toute sa pertinence.
3/ Le temps des rogations
Un peu d’histoire
« Les Rogations, plus célébrées autrefois qu'aujourd'hui, ont lieu les trois jours précédant l'Ascension. Cette procession à travers la campagne, à une période déterminante pour les récoltes fut instituée par saint Mamert évêque de Vienne, à la suite d’une série de calamités, en 469. Une prescription du concile d'Orléans, en 511, répandit cet usage dans toute la France. En 816, le pape Léon III l'étendit à toute l'Église. Au petit matin, curé, vicaires, enfants de chœur, paroissiens et paroissiennes s’ébranlent derrière la croix à travers champs et prés. Dans chaque hameau, des portes s'ouvrent. Des fidèles quittent leur domicile pour s'unir à la procession. Les supplications des litanies s'élèvent dans le calme matin tandis que le curé, à larges coups de goupillon bénit les moissons en herbe, les arbres en fleurs et les animaux qui paissent. La procession s'arrête devant les fontaines et les puits dans lesquels le prêtre jette du sel pour les purifier. » Alain-François Lesacher, Fêtes et Traditions de France, Ouest-France (EAN : 978-2737325908)
Démarche spirituelle
Avec un groupe d’enfants, on imagine un parcours en 4 étapes :
À chaque étape :
Le refrain du chant accompagne notre déplacement pour passer d’une étape à l’autre.
Documents téléchargeables
091.010.zip
- 091.010-a / Le laboureur a labouré – Partition, accords de guitare et guide chant [Gratuit]
- 091.010-c / Visage de Dieu, visages d'hommes - Images (4Mo jpg) [Gratuit]
Mais aussi :
091.010-vv – Le laboureur a labouré – Version chantée (3’19) [Gratuit]
091.010-b – Le laboureur a labouré – Version diaporama (3’19) [Gratuit]