Raymond Fau
Le 30 décembre 2021, l’ami Raymond Fau était porté en terre dans son village natal du Tarn.
Il m’a donné ma chance en m’ouvrant les portes du Studio SM.
Il m’a offert de vivre quelques trop rares veillées avec lui.
Il m’a fait l’honneur de chanter quelques-unes de mes chansons.
J’avais pour habitude de glisser ses merveilleuses cartes postales qu’il publiait après chacun de ses voyages (exceptionnelles photos et inimitable écriture) dans les ouvrages de référence qui peuplent les étagères de mon bureau.
Un jour entre deux pages, un visage photographié par Raymond, m’a fait voyager entre les lignes d’un évangile à partager.
Ce moment précieux s’est transformé en chanson. La voici !
Soliste : Raymond Fau (Anthologie CD n°4 – ADF Bayard-Musique)
Version mp3
Version Karaoké
Lien pour écouter la version enregistrée par Pierre-Michel Gambarelli
(Fêter et célébrer avec des jeunes – ADF Bayard-Musique) :
Seigneur Jésus d’un mot d’un signe
SEIGNEUR JESUS, D’UN MOT, D’UN SIGNE (X11-87 – ancienne cote : R11-87)
Textes : Pierre-Michel Gambarelli
Musique : Jean-Pierre Kempf
Seigneur Jésus, d’un mot, d’un signe, tu nous invites à voyager
Entre les pages, entre les lignes d’un Évangile à partager.
1/ Partager avec toi la peine et la souffrance des mal-aimés, des oubliés
Partager avec toi la source d’espérance qui coule encore à Siloé.
2/ Partager avec toi les cris de solitude d’immenses foules sans berger
Partager avec toi au mont Béatitudes l’amour venu nous immerger.
3/ Partager avec toi les larmes de colère de tous les peuples révoltés
Partager avec toi la route du calvaire jusqu’à la croix de liberté.
4/ Partager avec toi l’angoisse et la confiance de l’homme au bord de l’infini
Partager avec toi l’instant avant l’absence dans le jardin de Béthanie.
Partition
Parmi toutes les cartes postales que j’ai pu recevoir de Raymond, je vous confie celle-ci. Quelques jours après sa dernière veillée, le 15 juin 1996, il nous envoyait un message qui me touche encore. Je dis « nous », car ses messages associaient toujours mon épouse. L’écriture de Raymond était sans égale. Elle lui ressemblait : droite, fidèle, belle, à l’encre bleu couleur du ciel et de Marie.
Merci Raymond, merci.