Chemin de vie et d’espérance

Avec des enfants et des ados, trois étapes autour de trois calvaires dans la nature structurent ce chemin de croix.

1/ Le groupe se déplace vers le premier calvaire.

Thème : L’injustice

Texte : Jésus devant le Sanhédrin (Matthieu 26, 57-74)

Échange : De quoi accuse-t-on Jésus ? Et pourquoi ?

Geste : Réalisation d’une chaîne avec des anneaux confectionnées avec des éléments naturels (herbes, brindilles, etc.). La chaîne vient entourer la colonne verticale de la croix

Prière : Pendant la prière, la chaîne vient entourer la colonne verticale de la croix

> Nous sommes témoins dans notre quotidien de nombreuses situations d’injustice : Seigneur, à ton exemple, fais que nous puissions être semence de fraternité. Ensemble, nous te prions.
> De par le monde, des hommes et des femmes combattent l’injustice et la misère : Seigneur, toi, qui donnes ta vie pour sauver l’humanité, sois leur soutien. Ensemble, nous te prions.
> Souvent la solidarité envers les plus pauvres se limite à un acte de charité : Seigneur, ton principal souci était les plus petits, les plus délaissés, aide-nous à faire de notre vie un véritable combat contre l’injustice, la fatalité et la misère. Ensemble, nous te prions.

Refrain : Chemin de vie et d’espérance (refrain et premier couplet)

2/ Le groupe se déplace vers le deuxième calvaire.

Thème : L’abandon

Texte : Jésus devant Pilate (Jean 19, 1-16)

Échange : Où sont les frères, les proches, les amis de Jésus ? Et nous, quand l’avons-nous abandonné ?

Geste : Les participants cherchent des pierres plates qu’ils déposent en tas à quelques mètres du calvaire.

Prière : Devant le calvaire, les participants devant réalisent un dallage de pierres rappelant le « Gabbatha » dont parle l’évangile. Sur 8 pierres (une lettre par pierre) un animateur trace à la craie les lettres de « Ecce homo »

> Au cœur d’un monde marqué par la solitude et l’abandon, soyons les témoins de l’amour de Dieu offert à tous sans exception. Nous t’en prions Seigneur.

> Au cœur d’un monde marqué par la peur et l’égoïsme, soyons les témoins d’un Évangile qui trace le chemin qui conduit vers le Père. Nous t’en prions Seigneur.

> Au cœur d’un monde marqué par la haine et le fanatisme, soyons les témoins du sacrifice de Jésus qui par la croix sauve l’humanité. Nous t’en prions Seigneur.  

Refrain : Chemin de vie et d’espérance (refrain et deuxième couplet)

3/ Le groupe se déplace vers le troisième calvaire.

Thème : La souffrance

Texte : La crucifixion et la mort de Jésus (Marc 15, 20b-39)

Échange : Après un temps long de méditation en silence. Ceux qui le souhaitent peuvent exprimer ce que signifie pour eux cette croix devenue le symbole des chrétiens.

Geste : Chacun réalise une petite croix en bois avec deux petites branches et de la fibre végétale pour fixer les deux branches de la croix ensemble.

Prière :
Pendant la prière, toutes les croix sont plantées entre les pierres du dallage réalisé précédemment.

> Merci, Jésus, d’avoir, par ta mort, vaincu notre mort. Permets que les croix de tous ceux qui, comme toi, meurent par les mains d’autres hommes, se transforment en arbres de la vie.

> Merci, Jésus, d’avoir fait de la Croix, lieu de souffrance et de mort, le signe de notre réconciliation avec le Père.

> Merci, Jésus, d’avoir, par ton sacrifice, étancher les larmes de celles et ceux qui, comme ta Mère, portent la croix de la mort d’un innocent. (d’après Jean-Paul II, chemin de croix, Colisée, 2002)

Refrain : Chemin de vie et d’espérance (refrain et troisième couplet)

Envoi : bénédiction

Chant final : Chemin de vie et d’espérance (refrain et quatrième couplet)

Texte 1 : L’Évangile : Jésus devant le conseil juif (Matthieu 26, 57-74 )

Ceux qui avaient arrêté Jésus l’emmenèrent chez le grand-prêtre Caïphe, où les spécialistes de la loi et les anciens étaient rassemblés. Pierre le suivit de loin jusqu’à la cour du grand-prêtre, y entra et s’assit avec les serviteurs pour voir comment cela finirait.

Les chefs des prêtres, [les anciens] et tout le sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus afin de le faire mourir, mais ils n’en trouvèrent pas, quoique beaucoup de faux témoins se soient présentés. Enfin, il en vint deux qui dirent : « Celui-ci a dit : ‘Je peux détruire le temple de Dieu et le reconstruire en trois jours.’ » Le grand-prêtre se leva et lui dit : « Ne réponds-tu rien ? Pourquoi ces hommes témoignent-ils contre toi ? » Mais Jésus gardait le silence. Le grand-prêtre [prit la parole et] lui dit : « Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Messie, le Fils de Dieu. » Jésus lui répondit : « Tu le dis. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite du Tout-Puissant et venant sur les nuées du ciel. » Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements en disant : « Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez d’entendre son blasphème. Qu’en pensez-vous ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. » Là-dessus, ils lui crachèrent au visage et le frappèrent à coups de poing ; certains lui donnaient des gifles en disant : « Christ, prophétise-nous qui t’a frappé ! » Or Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha de lui et dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen. » Mais il le nia devant tous en disant : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit et dit à ceux qui se trouvaient là : « Cet homme [aussi] était avec Jésus de Nazareth. » Il le nia de nouveau, avec serment : « Je ne connais pas cet homme. » Peu après, ceux qui étaient là s’approchèrent et dirent à Pierre : « Certainement, toi aussi, tu fais partie de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître. » Alors il se mit à jurer en lançant des malédictions : « Je ne connais pas cet homme. » Aussitôt, un coq chanta. Pierre se souvint alors de ce que Jésus [lui] avait dit : « Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. » Il sortit et pleura amèrement.

Texte 2 : L’Évangile : Jésus devant Pilate (Jean 19,1-16)

Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient. Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. » Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. » Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »

Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. » Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. » En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu-dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha. C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus.

Texte 3 : L’Évangile : La crucifixion et la mort de Jésus (Marc 15, 20b-39)

Ils forcèrent un passant qui revenait des champs à porter la croix de Jésus. C’était Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus. Ils conduisirent Jésus à l’endroit appelé Golgotha, ce qui signifie « lieu du crâne ». Ils lui donnèrent [à boire] du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.

Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait. C’était neuf heures du matin quand ils le crucifièrent. L’inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ». Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. [Ainsi fut accompli ce que dit l’Écriture : Il a été compté parmi les criminels.]

Les passants l’insultaient et secouaient la tête en disant : « Hé ! Toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi, toi-même, descends de la croix ! » Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi, se moquaient aussi entre eux et disaient : « Il en a sauvé d’autres et il ne peut pas se sauver lui-même ! Que le Messie, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions ! » Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient aussi.

A midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu’à trois heures de l’après-midi. Et à trois heures de l’après-midi, Jésus s’écria d’une voix forte : « Eloï, Eloï, lama sabachthani ? » – ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l’avoir entendu, disaient : « Voici qu’il appelle Elie. » Et l’un d’eux courut remplir une éponge de vinaigre ; il la fixa à un roseau et lui donna à boire en disant : « Laissez donc, voyons si Elie viendra le descendre de là. »

Cependant, Jésus poussa un grand cri et expira. Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Quand l’officier romain qui se tenait en face de Jésus [entendit son cri et] le vit expirer de cette manière, il dit : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »

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