Récapitulatif pour mémoire.
Cette capsule vidéo pose, en moins de trois minutes, les quatre questions suivantes :
– Répertorier les trois principales religions monothéistes ?
– Définir la notion de monothéisme ?
– Nommer qui peut, dans ces trois religions, parler au nom de Dieu ?
– Identifier l’écrit sacré principal pour chacune de ces trois religions ?
En fonction de leurs objectifs et de la réalité de leur terrain d’exercice, les éducateurs, animateurs et enseignants sauront commenter chaque étape et apporter les précisions et les nuances qu’ils jugeront nécessaires.
Cette capsule leur donne également l’opportunité d’aborder les points suivants :
1/ Judaïsme, christianisme et islam : ces trois religions croient en un seul Dieu, d’où le terme « monothéisme ».
2/ Pour autant, ces trois religions monothéistes ne professent pas le même Dieu.
3/ Appartenir à l’une de ces religions nécessite de bien connaître les deux autres afin, d’une part, de les respecter et, d’autre part, de les distinguer précisément afin d’éviter le relativisme ou le syncrétisme.
Relativisme religieux : considérer que toutes les religions se valent et qu’aucune ne détient de vérité absolue.
Catholicisme
L’Église catholique condamne le relativisme religieux lorsqu’il conduit à nier la vérité objective de Dieu révélée en Jésus-Christ.
Cependant, elle invite à respecter « tout ce qui est vrai et saint dans d’autres religions » (Nostra Aetate, 2), sans pour autant renier la vérité de sa propre foi.Protestantisme
Certaines traditions libérales considèrent que chaque religion peut refléter partiellement la vérité.
Les églises évangéliques, quant à elles, rejettent le relativisme, affirmant que la foi en Christ est le seul chemin vers Dieu.Islam
Le Coran reconnaît l’existence de différentes religions, tout en affirmant que l’islam constitue la révélation accomplie et définitive.
Dans certains contextes, le relativisme peut apparaître comme une stratégie rhétorique pour répondre à des critiques portant sur le Coran, considéré comme révélation directe de Dieu.
Syncrétisme religieux : intégrer dans une religion des croyances, doctrines ou pratiques d’autres religions.
Noël correspond à la fête du Soleil invaincu (Sol Invictus), célébrée par les Romains autour du solstice d’hiver, à la même période que les Saturnales.
Une approche syncrétique du Ramadan consiste, chez de nombreux commentateurs peu avertis, à le comparer au Carême chrétien : « Le Ramadan, c’est comme le Carême ! » À vouloir trop simplifier, on ouvre la porte à un syncrétisme trompeur.
Il existe diverses formes de syncrétisme qu’il convient de repérer afin d’éviter une vision dogmatique. François Bœspflug (PJ) en distingue quatre : emprunt, juxtaposition, infléchissement et amalgame.
Il convient de rappeler que l’idée d’une « religion pure », indépendante de toute influence culturelle ou religieuse extérieure, relève de l’illusion. Lorsqu’une religion s’ajuste à un contexte culturel ou religieux différent sans remettre en cause ses fondements, on parle d’acculturation plutôt que de syncrétisme.
4/ L’expression « Les religions du livre » est totalement inappropriée car ces trois religions ne se référent pas aux mêmes livres. Elles entretiennent, avec les textes sacrés, une relation qui leur est propre.
Remarque : indistinctement, en fonction des attendus, utilisez soit la capsule (vidéo) soit le diaporama (pdf) ci-dessous
Pierre-Michel Gambarelli
Capsule vidéo sonore
Diaporama muet (pdf)
Complément
Trois religions pour un seul Dieu (25 février 2015)
Article de Thierry Verhoeven dans L’Essentiel (source)




