08 février 25 – Chemins d’Emmaüs

,

Téléchargement de l’affiche

Téléchargement du flyer

Pourquoi un « oratorio » ?

Le mot oratorio peut apparaître un peu prétentieux. Mais l’idée est de retrouver le sens premier de ce genre musical imaginé par Philippe Néri. Le chant n’est que le prétexte à un enseignement qui pourrait s’approcher d’une démarche catéchétique (voire mystagogique) que l’on peut prolonger de différentes façons selon les besoins d’ici ou de là.

Les Mouvements d’Église étant les spécialistes de la veillée, ce mode d’expression devrait leur correspondre. C’est en tout cas ce que j’aimerais pouvoir vérifier.

Car si le principe accroche, il serait aisé de mettre à la disposition du plus grand nombre des veillées (clé en main) de ce type.

Pourquoi ce projet ?

La philosophie de ce projet repose sur l’idée d’imaginer une « catéchèse liturgique mystagogique »… Ces trois mots tentent de résumer un concept encore à travailler.

1/ Catéchèse : Transmettre, de façon ludique et joyeuse, la place incontournable de l’Eucharistie pour les chrétiens en s’appuyant sur l’album « La joie du Vivant – Eucharisto ».

2/ Liturgique : Décoder le sens des différentes étapes d’une eucharistie à partir du texte de Luc : « Les disciples d’Emmaüs ».

3/ Mystagogique : Vivre communautairement en 90 minutes une expérience spirituelle qui ne soit ni une messe, ni un temps de prière, ni un concert de pop louange, mais une fête participative où chacun est invité, quels que soient sa pratique religieuse, ses convictions, ses doutes… à venir chercher et apporter de quoi poursuivre sa route et croiser celle de deux pèlerins du côté d’Emmaüs.

Pourquoi maintenant ?

Parce que nous pensons possible une Église libérée du pharisaïsme et du cléricalisme qui semble se concentrer plus spécifiquement, au fil de l’inéluctable sécularisation, autour de la liturgie.

Le synode, le jubilé, mais aussi d’autres signes, comme le colloque du cardinal Bustillo sur la « religiosité populaire », sont autant de signaux à prendre en considération

« Je demande donc que personne ne se moque des expressions de ferveur croyante du peuple saint et fidèle de Dieu qui, dans sa piété populaire, cherche à consoler le Christ. Et j’invite chacun à se demander s’il n’y a pas davantage de rationalité, de vérité et de sagesse dans certaines manifestations de cet amour qui cherche à consoler le Seigneur que dans les froids, distants, calculés et minuscules actes d’amour dont nous sommes capables, nous qui prétendons posséder une foi plus réfléchie, plus cultivée, et plus mature. » (Pape François – Dilexit nos – 160)

Pierre-Michel Gambarelli