Que savons-nous de Noël ?

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Il s’agit d’un moyen, comme un autre, pour situer les connaissances d’un groupe donné avec humour et un poil de compétition.

L’idée générale est de procéder à une évaluation diagnostique sous forme d’un jeu attrayant et simple à mettre en place. Un jeu, que tout animateur peut enrichir en fonction de ses objectifs.

Règles du jeu
– L’animateur remet 14 petites étoiles (pour l’ambiance de Noël, c’est mieux !) à chaque participant.
– Dès que les trois réponses plausibles à la question sont énoncées par l’animateur, il revient aux joueurs de parier sur la bonne réponse.
– Chacun met sur le tapis 2 étoiles et place devant lui la carte qui porte la lettre A, B ou C correspondant à la réponse choisie (voir document annexe).
– Un signal sonore annonce la fin des paris. Puis, l’animateur donne la bonne réponse.
– Les gagnants se partagent le tapis.
– Si la bonne réponse n’a pas été choisie, la mise reste au centre du tapis et vient grossir la mise suivante.
– En cas de victoire partagée, si la mise ne peut pas être divisée équitablement entre les gagnants, le reste indivisible, sera laissé sur la table pour le tour suivant. Le montant est ajouté à la mise du prochain tour.
– Le but du jeu étant de ramasser le maximum d’étoiles.

Réflexions pédagogiques
– Les règles de ce jeu sont aménageables à volonté, mais doivent être clairement établies avant de commencer la partie.
– L’animateur, avant de donner la bonne réponse, peut demander aux joueurs d’argumenter leur choix. En laissant du temps à l’expression des représentations initiales, il permet ainsi aux joueurs de transformer leurs certitudes en hypothèses. Ce glissement est nécessaire pour acquérir une nouvelle connaissance qui, parfois, bouleverse ce que l’on croit savoir.
– Avant de passer à la question suivante, l’animateur prend le temps qu’il juge nécessaire, pour apporter des explications concernant les trois propositions et laisse les joueurs exprimer leurs sentiments et poser leurs questions.
– Au-dessus de 8 joueurs, composer des équipes. Dans un groupe de 30, 5 équipes peuvent fonctionner simultanément avec un seul animateur.

Préparation
– En amont, l’animateur conçoit son questionnaire sur le thème de son choix et sur le modèle de l’exemple ci-dessous.
– Les cartes A, B et C sont photocopiées, découpées (Annexe) et distribuées à raison d’un jeu par joueur.
– Les étoiles (ou autres formes de pion) à raison de 12 par joueur sont distribuées avant de commencer la partie.

Exemple de questionnaire à choix multiples

Objectif de la séance : Vérifier la véracité des affirmations les plus courantes au sujet de la fête de Noël.

La date de fête de Noël coïncide avec
A/ Le solstice d’hiver. (***)
B/ L’ancien calendrier romain.
C/ La configuration particulière des étoiles dans le ciel, notamment celle appelée l’étoile du Berger.

Quand était placée la fête de Noël avant que les Chrétiens ne décident, au quatrième siècle, de la célébrer le 25 décembre ?
A/ Le jour exact de la naissance de Jésus.
B/ Le 6 janvier. (***)
C/ La fête de Noël n’existait pas.

Qui a inventé la première crèche de Noël ?
A/ Le propriétaire de l’étable à Bethléem.
B/ François d’Assise au Moyen Âge qui imagina d’abord des crèches vivantes. (***)
C/ Un berger inconnu de Provence du XIXe s. qui, en sculptant des petits bouts de bois, inventa les santons.

Historiquement, que sait-on sur les rois mages ?
A/ Ils étaient trois et ils étaient rois de pays situés en Afrique, en Europe et en Asie.
B/ En fait, ils étaient quatre à avoir eu la chance d’approcher Jésus lors de sa naissance : Melchior, Balthazar, Gaspard et Syméon.
C/ On ne sait rien sur eux, mais on sait que la coutume de placer une fève dans les plats était pratiquée depuis longtemps par les Hébreux, les Grecs et les Romains lors des fêtes du solstice d’hiver. (***)

Dans quel pays est né le calendrier de l’Avent ?
A/ France.
B/ Allemagne. (***)
C/ Angleterre.

D’où vient la tradition du sapin décoré dans les maisons ?
A/ Marie Leszcynska, épouse de Louis XV, a introduit le sapin décoré à Versailles en 1738.
B/ Ce sont les Alsaciens réfugiés après l’annexion de leur région à l’Allemagne qui apportent cette tradition à Paris en 1871. Elle gagnera toute la France quelques années plus tard. (***)
C/ Charlemagne, après avoir inventé l’école, imposa de placer dans chacune d’elles, non seulement un sapin lors des fêtes de Noël, mais aussi une crèche faisant fi du principe de laïcité.

À quelle date se fête Noël chez les Russes orthodoxes ?
A/ Le 06 décembre qui pour les catholiques correspond à la fête de Saint-Nicolas.
B/ Le 25 décembre comme pour les autres chrétiens
C/ Le 06 janvier le jour de l’Épiphanie (***)

Remarque
Les bonnes réponses sont indiquées par ce sigle : (***).
Chaque question peut donner lieu à une recherche documentaire, une discussion et des précisions apportées par les uns et les autres : définition du solstice, Épiphanie, Noël orthodoxe, culte de Mithra, piété et traditions populaires, invention du Père Noël au début du 20e s., personnage de Syméon (Lc 2, 25-35), mages (Mt 2, 1-12), etc.